Dans la nomenclature trop nombreuse des pro­tecteurs de l'aimable femme dont nous nous occu­pons en ce moment, on trouve un M. Louis de Salnàt, officier du Roi, qui,-vers 1763,'la rendit-mère d'une fille, mariée en 1779 à un sieur Rey­naud, juge royal (1).
J'ose à peine dire que, sous le nom, manifeste-tement emprunté, de Salnat, je crois reconnaître M. d'Epinay, qui aurait partagé ses amours entre les deux sœurs comme elles.se partageaienfses libéralités. Cette conjecture, émise sans preuve à l'appui, paraîtra sans doute bien hardie, et je me serais gardé de la hasarder si la- lecture attentive d'un document que l'on trouvera plus bas ne lui ^ donnait,„à mon avis du moins, un semblant de vérité (2).        •.                    ' . •                   '
M"° Marie-Geneviève Raintëau, dite Verrière, décéda à Paris en 1775 (3) avant Mu° d'Orgemont,-sa sœur.                                          .. -
« Elle mourut, dit Mme Sand (4),; un soir, au
' (1) Archives nationales,. Y, n5o6. .
(2)  Voyez, à l'Appendice, le document coté VI.
(3)  Archives nationales, Y, 115o6.
(4)  Histoire de ma vie, tome I". — M. Adolphe Jullien (le